
La racine du platane serait responsable des fissures sur le mur d'enceinte de la propriété. (illustration) (PellissierJP / Pixabay)
« Je passe mes journées dans de la paperasse avec les assurances. Je ne sais plus quoi faire » . Une femme de 78 ans se bat depuis dix ans pour trouver une solution à un platane responsable de fissures sur son mur de clôture, rapporte La Charente Libre . L'arbre classé et donc protégé avait été planté en bordure de route, sur un hameau à l’entrée de Saint-Amant-de-Boixe (Charente). Il appartient au Département.
Un premier effondrement en 2012
En 2012, le mur s'était déjà en partie effondré. Il avait fallu deux ans de procédures avant qu'il ne soit reconstruit : le coût des travaux avait été pris en charge pour moitié seulement par la Direction départementale des territoires. Le reste avait été payé par l'assurance de la propriétaire.
Mais ces dernières années, des fissures inquiétantes sont de nouveau apparues, menaçant la structure. Cette fois, les assurances se renvoient la balle. Une contre-expertise met en effet en cause le constructeur du nouveau mur. Celui-ci serait bien trop proche des racines.
Couper une racine ?
La septuagénaire souhaite que la racine qui menace son mur soit coupée et a sollicité l'aide de la mairie pour relayer sa requête auprès du Département. Mais pour l'instant, c'est le statu quo. La collectivité a classé les platanes « et utilise cette appellation pour dire qu’ils sont protégés et qu’on ne peut pas les couper , dénonce la Charentaise. Mais ça reste leurs arbres. À eux de prendre leurs responsabilités s’ils posent problème » .
L'antenne locale du Département, située à Aigre, ne prendra pas l'initiative de scier la racine sans l'accord de la collectivité. « Cela pourrait fragiliser l’arbre et même, à terme, le faire tomber dans son jardin » , estime un responsable.
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